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lundi 29 mars 2010


« Matière et rêve coïncident, et mon propre moi s’y absorbe tout entier ». Paul Klee.

Du nom d’un homme saint, Abou Saïd Khalafa ben Yahia Tamini el-Béji (1160-1231), grand soufiste respecté qui après une longue existence à Tunis, vint se retirer sur les hauteurs de Sidi Bou Saïd (le « diminutif » de son nom, qui fût attribué à la ville au XIXe siècle), où il fonde une zaouïa et enseigne la religion à partir de 1207. La confrérie ainsi créée sera le point de départ du développement d'un village, perché sur une falaise qui domine Carthage et le golfe de Tunis, au bord de la mer. Il fut construit autour du marabout où repose Sidi Bou Saïd.
Les maisons, d’une blancheur éclatante, au style architectural si typique, bordent des ruelles tortueuses, où se promener le soir est un véritable plaisir.
L’atmosphère dans laquelle baigne le village, empreinte de nostalgie, quiétude et densité religieuse, donne au visiteur l’impression de se trouver dans un lieu où le temps s’est arrêté.

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