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lundi 17 mai 2010

LE PORT EL KANTAOUI
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LE PORT EL KANTAOUI
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Mosaique au Musee Archéologique de SOUSSE - TRIOMPHE DE NEPTUNE
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LA TOUR DU RIBAT - SOUSSE
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SOUSSE - PORT EL KATAOUI
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SOUSSE LA PERLE DU SAHEL


SOUSSE, L'étymologie du nom, et aussi trouvé en Libye et au sud du Maroc. Sousse en marocain est synonyme de rief, ce qui désigne les nomades ou plus généralement les campagnards. Toutefois, le terme de Sousse est attribué à une ville à l'époque symbole de puissance et de sédentarité.

Sousse est une ville portuaire de l'est de la Tunisie, située à 143 kilomètres au sud de Tunis, et ouverte sur le golfe d'Hammamet (mer Méditerranée).
« Capitale » du
Sahel tunisien, elle est souvent surnommée la « perle du Sahel » et chef-lieu du gouvernorat du même nom, la population de sa municipalité atteint 173 047 habitants en 2004 alors que son agglomération avoisine les 400 000 habitants, ce qui fait d'elle la troisième agglomération du pays après Tunis et Sfax.

Si les peuples de la mer se sont sans doute fixés antérieurement dans la région de Sousse, c'est aux Phéniciens que l'on attribue le premier nom connu de la ville.

Au XIe siècle av. J.-C. apparaît le toponyme Hadrim qui désigne, selon M'hamed Hassine Fantar, un enclos ou un quartier d'habitation. Les vestiges archéologiques du site ne remontent cependant guère au-delà du VIe siècle av. J.-C., période où Hadrim passe sous l'autorité de Carthage et vit avec elle les guerres puniques tout en maintenant une identité phénicienne comme l'attestent notamment les pratiques funéraires locales.

Après avoir perdu la bataille de Zama, Hannibal Barca, qui a des propriétés dans les environs de Hadrim, fait effectuer des travaux civils à ses soldats et est à l'origine de la plantation de nombreux oliviers dans la région.
Hadrim se libère progressivement de la tutelle carthaginoise en établissant des relations économiques et diplomatiques directes avec
Rome dont elle prend le parti durant la Troisième Guerre punique. Après la destruction de Carthage, les Hadrumétins deviennent, selon l'expression d'Appien, les « amis du peuple romain » et la ville, rebaptisée Hadrumète (Hadrumetum), devient une cité romaine privilégiée et libre. En 46 av. J.-C., elle perd une partie de ses privilèges et se trouve frappée d'une lourde amende lorsqu'elle choisit le camp des Pompéiens contre le victorieux Jules César.

À la fin du Ier siècle, Hadrumète est la première cité africaine à bénéficier du statut de colonie honoraire qui est attribué par l'empereur Trajan. En reconnaissance, des monuments glorifiant le généreux empereur sont érigés : arc de triomphe, théâtre, amphithéâtre, thermes, etc. La prospérité de la ville culmine au IIIe siècle sous les règne de la dynastie des Sévères. Le commerce de l'huile d'olive connaît un grand essor après que le fondateur de la dynastie instaure une distribution gratuite et quotidienne d'huile à Rome. La ville frappe même sa propre monnaie. Lorsqu'en 238, la ville soutient l'« usurpateur » Capellien, elle doit subir la répression du nouvel empereur Gordien II. Des monuments publics et des villas sont rasés et le port autrefois si actif perd de son importance. La cité retrouve une prospérité relative lorsqu'en 297 l'empereur Dioclétien fait de Hadrumète la capitale de la nouvelle province de Byzacène qui s'étend sur le centre du pays.

Quand en 439 les Vandales chassent les Romains et détruisent l'enceinte de la ville, Hadrumète prend le nom de Hunéricopolis tiré du nom de Hunéric (fils du chef vandale). Elle végète pendant un siècle avant sa destruction par des pillards venus du sud du pays et ce peu avant l'arrivée des troupes byzantines. Le port, complètement ensablé, est remis en état par l'empereur byzantin Justinien dont la ville prend le nom en 535 (Justinianopolis) et devient le chef-lieu de l'une des sept provinces du diocèse d'Afrique. La période byzantine dure environ 135 ans.
Le début de la période arabo-musulmane peut être fixé à
670, lorsqu'Oqba Ibn Nafi Al Fihri assiège la ville qui prend le nom de Sousse. Elle est d'abord une agglomération pourvue en 787 d'un ribat et habitée essentiellement par des ascètes chargés de la défense des côtes. Le vin, les jeux et la musique sont proscrits.

Le nouvel essor de Sousse vient du second prince aghlabide Ziadet-Allah Ier qui dote la ville d'un chantier naval (821) d'où partent les navires à la conquête de la Sardaigne (821), de Malte, de la Sicile (827) ou de Rome (846). Au IXe siècle, la ville s'est ouverte et accueille des musulmans, des chrétiens et des juifs.

Elle devient alors la seconde ville de l'Ifriqiya et la première du Sahel.

Durant la période fatimide, la prospérité de Sousse ne souffre que modérément de la fondation de Mahdia. La ville, qui exporte ses étoffes en Orient et en Occident, est aussi une prospère cité oléicole. Jusqu'en 1159, Sousse subit les assauts puis l'occupation des Normands. Mais sa décadence, à partir du XIIe siècle, est surtout due à la promotion de Tunis comme capitale sous le règne des Hafsides, à l'appauvrissement de l'arrière-pays dont elle constitue le débouché maritime et, au XIIIe siècle, à la concurrence des textiles exportés depuis l'Europe, période durant laquelle des Génois s'installent à Sousse. La ville subit une courte occupation espagnole entre 1537 et 1574.

Les civilisations donc, musulmanes, on en baties des EDIFICES RELIGIEUX, à nos jours superposés et chacun dotés des styles de l'architecture des époques et ABSOLUMENT A VISITER.

  • LA GRANDES MOSQUEE :

D'après l'inscription figurant sur la façade intérieure en style kufi, la Grande mosquée aurait été bâtie autour de l'an 236 de l'hégire (soit entre 850 et 851) par le souverain aghlabide Aboul Abbas Ier. La salle de prière a été agrandie en trois étapes entre 894 et 897 en direction du mur de la qibla. Le pavillon coiffé d'une coupole situé à l'angle nord du bâtiment et qui tient lieu de minaret est un ajout ultérieur, contrairement à l'opinion de Creswell, de la première moitié du Xe siècle.

  • Mosquée Bu Ftata

Inscription sur la façade de la mosquée Bu Ftata La plus ancienne mosquée de la ville se trouve à proximité de la porte sud, plus précisément à la lisière des souks. La mosquée Bu Ftata bâtie entre 838 et 841 porte la plus ancienne inscription sacrée de style kufi en Afrique du Nord sur la façade extérieure du bâtiment. Selon la tradition suivie par le souverain aghlabide Aboul Affan, cette petite mosquée mesure seulement huit mètres de côté et porte le nom de l'affranchi Bu Ftata.

  • Médersa El Zaqqaq


À proximité de la Grande mosquée, dans la rue de Sicile où les quartiers résidentiels de la médina rencontrent les souks, se trouve la médersa El Zaqqaq qui est flanquée de sa propre mosquée surmontée d'un minaret de style turc. Selon la tradition locale, cette ancienne école porterait le nom de l'érudit marocain Ali ibn Kasim El Zaqqaq (mort en 1506 à Fès). Il est cependant probable que son nom provienne de celui d'un érudit local moins connu, Abou Jaafar Ahmed El Zaqqaq, qui vécut à la fin du IXe siècle. Les élèves étaient logés dans les petits bâtiments de l'école et y étudiaient le Coran, la grammaire et la rhétorique. À l'origine, il s'agissait sans doute d'une maison privée qui, sous le règne des Hafsides, fut transformée en école.

Pendant l'époque ottomane (1574-1881), la ville retrouve son importance. Sousse est alors, au XVIIe siècle, le deuxième port de commerce du pays.


Aux brodeurs et tisserands s'ajoutent des artisans potiers qui exportent leur production dans tout le bassin méditerranéen.

À la fin du XVIIIe siècle, la ville souffre des bombardements français (1770) et vénitiens (1784 et 1786).

La ville s'enfonce dans le déclin après 1864 lorsqu'elle se range contre Sadok Bey dans une insurrection antifiscale.

Elle passe, comme toute la Tunisie, sous le protectorat français à partir de 1881. La création d'un nouveau port (1884) lui redonne toutefois son rôle de débouché maritime des produits de la steppe. La municipalité de Sousse est instituée le 16 juillet 1884.



La médina de Sousse, tout comme celle de Tunis, est classée au patrimoine mondial de l'Unesco. L'un des éléments qui la distinguent est l'emplacement de la principale mosquée qui n'est pas au centre de la ville. Comme le ribat, elle était chargée de protéger le bassin artificiel de l'arsenal, ce qui explique son allure militaire.
Le ribat a vu le jour durant le règne de la
dynastie des Aghlabides (821) mais, après l'édification des murs de la ville en 859, perdit peu à peu sa fonction militaire. Alors qu'à l'étage se trouve une petite mosquée, le sous-sol est aménagé en divers locaux et magasins alors que des traces d'une presse à olives subsistent. L'imposante entrée flanquée de deux piliers de style corinthien est conçue comme une double porte, ce qui permettait de bloquer l'accès à la forteresse. Quant à la kasbah, elle se situe dans la partie la plus haute de la médina et date de l'année 844. En 853, un phare de 30 mètres de haut est baptisé du nom d'un eunuque du souverain aghladide Ziadet-Allah Ier (Khalaf El Fatâ). Aujourd'hui, c'est dans ses murs qu'est logé le Musée archéologique de Sousse, situé dans la kasbah, le Musée archéologique possède la deuxième collection de mosaïques après celle du Musée national du Bardo. À l'ouest de la ville, les catacombes forment un labyrinthe de 240 galeries souterraines se déployant sur cinq kilomètres.


Sousse aujourd'hui, Bordant la mer, et s’étendant sur près de un kilomètre, la corniche est l’un des lieux de promenade les plus réputés de la Tunisie. Elle est formée de deux avenues : l’une faisant face à la mer et bordée d’hôtels, de restaurants et de cafés où s’asseoir un moment est un vrai plaisir ; l’autre avenue, parallèle à la première, est le principal lieu de shopping de Sousse. Sur la plage, de multiples distractions s’offrent aux baigneurs et aux promeneurs.

Mais c’est la très belle promenade longeant la mer qui a fait la réputation de la corniche et charme les touristes du monde entier. Tous les samedi après-midi, un carnaval se tient dans ce lieu magnifique, redonnant vie à des légendes anciennes et rappelant aux mémoires des musiques et des chants ancestraux.

LE Port de plaisance EL KANTAOUI, relatif au nom d'un saint, Où son marabout est superposé sur une colline surplombant la baie qui domine le port. SIDI EL KANTAOUI.

Le plus célèbre des ports-jardins de la Méditerranée, est situé à quelques kilomètres de Sousse. Sa marina accueille des plaisanciers venus de tous les pays du monde ; ses hôtels et ses appartements privés offrent un cadre très agréable pour des séjours exotiques.

Ce village, bâti sur le modèle de la célèbre banlieue de Tunis, Sidi Bou Saïd , possède toutes les commodités et intègre toutes les distractions c'est un haut lieu des vacances et de la détente : un souk, des supermarchés, des restaurants et des cafés charmants, des terrains de sport, des discothèques, un très beau golf et des plages infinies de sable fin.