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mercredi 4 août 2010

Le FORT GENOIS

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Les Célèbres AIGUILLES

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Tabarka - La Ville

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TABARKA
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TABARKA - Entre Lièges et Corail

Tabarka (طبرقة) est une ville côtière du nord-ouest de la Tunisie située à 175 kilomètres de Tunis et à quelques kilomètres de la frontière algéro-tunisienne. Son nom est étymologiquement d'origine berbère et signifierait « pays des bruyères ».
Rattachée au
gouvernorat de Jendouba, elle constitue une municipalité comptant 15 634 habitants en 2004. Peuplée de descendants des tribus kroumirs, la ville est le centre d'attraction des populations villageoises du Djebel Khemir, petite chaîne montagneuse parsemée de chênes-lièges. Ses habitants sont aujourd'hui dénommés Tabarkois ou parfois Tabarquois. Ces termes sont en opposition avec celui de « Tabarquins » qui désigne les Génois présents jusqu'au XVIIIe siècle sur l'île de Tabarque.

TABARKA est connue, par les activités de plongée (fonds marins poissonneux où la pêche au mérou et à la langouste est pratiquée) et le corail utilisé dans la bijouterie. On y vient aussi pour ses festivals dont le célèbre Tabarka Jazz Festival.

La ville est surplombée d'un rocher sur lequel est construit un fort génois.



  • Histoire

L'histoire de la ville est un panachage des civilisations phénicienne, romaine, arabe et turque. Thabraca, fondée par les Numides, devient ensuite une colonie romaine. Elle est alors utilisée comme port principal pour l'exportation du marbre polychrome extrait des carrières de la ville de Simitthus située dans les monts voisins de Kroumirie. Plus tard, sous le règne du roi vandale Genséric, la ville se dote de deux monastères, l'un pour les hommes et l’autre pour les femmes.
En
702 se déroule à Tabraqua la dernière bataille entre la civilisation berbère, dirigée par leur reine Kahena, et les Arabes dirigés par Hassan Ibn Numan qui, après avoir pris Carthage, reçoit 50 000 hommes en renfort du calife Abd al-Malik.



  • Kahena (de signifiant prêtresse),
    De son vrai nom Dihya ou Damya, est une reine guerrière
    berbère zénète des Aurès qui combattit les Omeyades lors de l'expansion islamique en Afrique du Nord au VIIe siècle. Pour les Berbères des Aurès, elle s'appelait Dyhia Tadmut qui veut dire la belle gazelle en berbère. D'autres Chaouis disent Damya, qui vient du verbe edmy en amazigh, qui signifie devineresse. Les écrivains en langue arabes au Moyen-âge rapportent le nom de Dihya et le surnom de Kahina à l'exemple d'Ibn Khaldoun. La majorité des écrits sur cette femme reprennent son surnom Kahina dans les récits historiques ou littéraires. Dans la région des Aurès, les chaouis l'appellent Yemma El Kahina (maman Kahina) et plusieurs chansons lui sont dédiées dans le terroir chaouis, soit en arabe soit en chaouis. Le groupe le plus connu de la ville de Batna et en Algérie portait le nom de El Kahina dans les années 80.
Sachant sa défaite imminente, la reine aurait fait pratiquer la politique de la terre brûlée en vue de dissuader l'envahisseur de s'approprier les terres. Elle fait détruire les châteaux, les réserves alimentaires et brûler les récoltes et les vergers, s'aliénant ainsi une partie de son propre peuple et la défection de certains Berbères qui se soumettent aux Arabes. Finalement, après une tentative de trahison de la reine, celle-ci est capturée et décapitée dans un ravin et sa tête ramenée au calife.

De 1542 à 1742, l'île de Tabarque est habitée par de nombreux colons venant de Pegli. Principalement pêcheurs de corail et commerçants, ils sont organisés par la noble famille gênoise des Lomellini ayant reçu l'île en concession de Khayr ad-Din Barberousse (droits confirmés par l'empereur Charles Quint), selon une légende, pour prix de leur intermédiation lors de la libération du corsaire Dragut. En raison du déclin économique de l'île et de sa surpopulation, des membres de la colonie commencent à émigrer en 1738 sur l'île San Pietro, près de la Sardaigne, où ils fondent la ville de Carloforte avec l'appui du roi Charles-Emmanuel III de Sardaigne. L'assaut de l'île par le bey de Tunis en 1742 déclenche la dispersion des Tabarquins libres ou esclaves.

Aujourd'hui, la région de TABARKA, à son propre style, c'est la différence dans le bâtiments, les demeures sont dotées de la décoration et construction des toîts par les tuiles rougeâtres, ce qui faits son charme et sa particularité par rapport aux autres régions.

Et le plus attractive de la région c'est l'existance de ce qu'on appel les AIGUILLES, résultat dramatique de l'érosion de la mer.

Le fort Génois qui domine la colline de la ville, et son historique légendaire,
Le château de Tabarka ou Fort génois est un endroit intéressant. Au fond, c'est une famille génoise qui a bâti le fort pour garder une garnison afin de protéger la récolte de coraux dans la région. C'était un commerce de grande valeur.

Puis L'AMPHITHEATRE de la mer, située dans un lieu fabuleux en bas de la colline en face des maisons et avec vue sur la baie et la mer, Où se déroule tous les ans le festival INTERNATIONAL DE JAZZ.

La plage est exellente et s'étend par un magnifique port ou MARINA petite, intime et se distingue par les bâtiments de sa capitainerie et de son centre de plongée.